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D’un trait de plume, pour Alain DIOT
C’est un long cheminement que je voudrais évoquer à propos
des dessins d’Alain DIOT, une infinie patience qui lui permet de forcer
le réel et de le piéger jusque dans le quotidien le plus banal.
Car il s’agit bien d’une confrontation avec le réel
: le forcer, l’appréhender et, - pour employer ici le langage fulgurant
de la chimie -, le réduire à l’essentiel. Bien sûr le
dessin est réducteur, ou, bien sûr qu’il est révélateur
!
Dans l’œuvre d’Alain DIOT il y a une volonté constante
de réduire et de révéler, tout à la fois.
Dans un premier temps l’œil accommode et réduit le sujet à
l’image de l’être : le regard se fend, la pupille n’est
plus qu’un trait. Ensuite la main révèle ; après maintes
hésitations, en des mouvements de plus en plus sûrs et autoritaires,
elle transcrit les multiples facettes de ce réel que l’œil s’est
choisi pour objet. > Lire
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Daniel Bizien (1978) |
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Expositions |
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1978 - Ancien couvent Royal de Saint-Maximin |
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1984 - Première Biennale Internationale du Dessin |
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