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"Sur le travail que je partage avec Barre Phillips
Concentration.
Energie intérieure. Vibrations à travers un monde dans lequel je
baigne. Liquide... Disparition d'images, dedans.
Déplacement, voyage qui a commencé bien avant que nous n'arrivions
et qui continue après le départ. Dans la durée, au quotidien.
Ni happening ni performance. Glissements lents et ininterrompus.
Restituer cette globalité, ces possibles, ce senti, cette saturation, cette
impossibilité. Ce non-savoir, c'est cela que je partage d'abord ! Et après.
Non négociable,
dans la vie,
dans la différence.
Infime / Infirme..."
................. |
(...) Alain Diot fixe la durée. Ses gestes sont précis,
ce sont les moments d'une trajectoire. Dans ces mouvements pondérés,
dans cette façon de se déplacer, de se pencher vers les pots de
peinture, l'on perçoit une forte détermination: c'est ainsi, plus
rien ne pourra dévier le geste qui s'ébauche. Le doute, l'hésitation
n'ont plus leur place ici. C'était bien plus tôt, dans le silence
de l'atelier, dans la solitude de la campagne, qu'ils furent résolus. Ici
tout l'esprit est tendu vers cet infini dialogue avec la musique. C'est le duo,
une oeuvre ouverte pour peinture et contrebasse. Un espace où chacun improvise
pour les signes de l'autre.
Plus tard, bien plus tard, Alain Diot posera précautionneusement le pinceau,
laissant la peinture à son entier espace. Encore quelques mesures et Barre
Phillips laissera s'étendre ce silence par où cheminent les oeuvres. |
| Daniel Bizien |
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| Expositions |
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1989 - Ecole des Beaux Arts de Toulon (dans le cadre
d'un hommage à Raoul Dufy) |
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1989 - Conservatoire de musique de Toulon et "la
Renaissance" à Saint-Tropez (dans le cadre d'un hommage à R.
Dufy) |
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1989 - festival de jazz de la Seyne-sur-mer (Var) |
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1989 - Arthothèque Antonin Artaud, Marseille |
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1990 - Le Centaure, Hyères |
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